Voyage pittoresque en Italie: partie méridionale, et en Sicile  

• 1856 
• Musset, Paul Edme 
• Divers 
• Morizot 

3698157

Livres

Voyage pittoresque en Italie: partie méridionale, et en Sicile

Rouargue, Adolphe, Rouargue, Emile

1856

544

18,0 x 27,0 cm

Description du livre: Paris, Morizot, 1856. Un fort vol. in-4 étroit (257 x 170 mm) de 2 ff. bl., 1 f. n.fol., 524 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin glacé marine, dos à nerfs orné de filets à froid, filets en pointillés dorés, filets gras et maigres dorés, fleurons dorés, titre doré, toutes tranches mouchetées. Edition originale au format in-4. (Quoique que Vicaire ou Carteret donnent - fautivement - pour première édition illustrée celle de 1865, donnant ainsi à penser que la présente édition se rencontre rarement). Premier tirage des 19 fines et délicates planches gravées par les Frères Rouargue, dont plusieurs en couleurs. ''Frère cadet d'Emile Rouargue, Adolphe, dessinateur et graveur au burin étudia d'abord chez David d'Angers puis auprès d'Alexandre Colin.Il figura aux Salons de 1831 à 1870 avec des marines, des paysages, mais surtout des aquarelles. Pour l'éditeur Morizot, il fit les dessins et gravures d'une série d'ouvrages de ''Voyages pittoresques''. (in Osterwalder). ''Emile Rouargue fut pour sa part l'élève de Delaunay et de Mariage. Vignettiste très fécond, il convient de citer l'ensemble de ses illustrations pour une série de ''Voyages pittoresques''. (in Bénézit). ''Chose difficile que d?écrire un livre de ce genre et de savoir le rendre intéressant! Parler de l?Italie tout à son aise est, j?en conviens, une tâche qui doit séduire; mais tant de gens sont venus avant nous pour l?accomplir! A travers ses colysées et ses basiliques, ses palais de marbre et ses campi santi, ses musées et ses lagunes, tant d?esprits curieux se sont promenés, évoquant la chronique ou la légende, qu?il semble que désormais tout soit dit là-dessus, et que s?il n?est pas de sujet plus beau que Rome, Florence et Venise, il n?en est pas également qui soit plus épuisé. Pourtant, personne n?avait plus qualité pour un pareil sujet. que M. de Musset. Il ne se contente pas ici de savoir l?Italie, il l?aime avec tendresse, et cette prédilection donne à sa manière d?en parler un tour sincère qui nous charme. Beyle [Stendhal], avec moins de goût et de style, a plus de fougue, de passion, d?originalité dans sa façon de sentir les arts et d?en discourir; mais Beyle est trop l?homme d?une idée et d?un artiste. En dehors de Corrège, de Cimarosa et de Canova, les émotions que lui donnent la peinture, la musique et la statuaire sont peu de chose. Or, dans un ouvrage tel que celui que M. Paul de Musset se proposait d?écrire, la passion et le feu sacré ne suffisent pas; il y faut encore beaucoup d?informations et de méthode, de critique et de style. Or, Musset, a ici composé sur l?Italie le vrai livre qu?il y avait à écrire, un livre tout rempli d?études et d?observations de m?urs, de sévères récits, d?historiettes et d?utiles renseignemens, où le voyageur trouvera son compte aussi bien que le simple lecteur, et qui vous attache et vous tient en haleine comme la conversation d?un homme d?esprit et d?un galant homme.'' (Blaze in Revue des Deux mondes, 1856). Table : Florence - Route de Rome par Sienne - Arqua, Ferrare, Ravenne - Route de Rome par Trasimène - Rome - De Rome à Naples - Naples - Environ de Naples - De Messine à Catane - De Catane à Palerme - Palerme. Vicaire V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, col. 1314 - Carteret III, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 429 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 923 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 124). Coiffes élimées. Quelques frottements épars et superficiels affectant plats et dos (davantage marqués en tête et queue de celui-ci). Quelques rousseurs dans le texte, principalement concentrées en marge. Infime perte de papier en marge supérieure des 3 feuillets de table (sans atteinte au texte).