Descriptif de l'objet

Numéro LastDodo
4586981
Catégorie
Cartes postales
Titre
In Afwachting . Schilderij 1844 Antoine Wiertz. L'attente
Ville
Rue
Province / région
Année
1915
Collection
Numéro sur la carte
32
Dessinateur
Nom de l'éditeur sur la carte
Nom général de l'éditeur
Dimensions
9,1 x 14,0 cm
Particularités
' L'attente ' de Antoine Wiertz Antoine Wiertz, surnommé le philosophe au pinceau, est un peintre et sculpteur belge né à Dinant en 1806 et mort en 1865 dans son atelier de la rue Vautier à Bruxelles. Artiste précoce, le petit Antoine, âgé d’à peine dix ans, passait son temps libre à tailler des grenouilles en bois dans la boutique de son père, tailleur d’habits à Dinant. Ses aptitudes pour les arts plastiques seront mis en forme auprès de Guillaume Herreyns et Mathieu-Ignace Van Brée à l'académie de peinture d'Anvers, où il est admis en 1820 grâce à une bourse d’études du roi Guillaume Ier des Pays-Bas. Le retour des œuvres de Pierre-Paul Rubens dans sa ville natale impressionne d’autant plus notre jeune artiste qu’il se revendique haut et fort de l’esthétique baroque flamande. Comme nombre de ses contemporains, son séjour en Italie – à la suite d’un prix de Rome obtenu en 1832 – lui bourre la tête de sujets mythologiques. Il ramène dans ses bagages une gigantesque toile applaudie à Anvers mais dédaignée à Paris : Les Grecs et les Troyens se disputant le corps de Patrocle. Il en gardera une rancœur tenace à l’égard de la France, lui qui prétend « peindre des tableaux pour la gloire et des portraits pour la soupe. » Formidable pied de nez à ses détracteurs, il parvient à faire refuser une toile de Rubens maquillée sous sa signature par le jury du Salon de Paris. Après la mort de sa mère, modeste journalière mosane, il s’installe définitivement à Bruxelles. Il s’installe d’abord dans le vaste hangar d’une usine désaffectée de la rue des Renards où il peint Le triomphe du Christ, La belle Rosine, L’enfant brûlé et La fuite d’Égypte que l’on retrouvera bientôt dans le chœur de l’église Saint-Joseph au quartier Léopold. Ses expositions remportent un franc succès mais il n’y vend rien, et pour cause. Estimant que ses œuvres n’ont pas de prix – « de pareilles œuvres se payent en millions ou ne se vendent pas… on meurt de faim, au besoin, à côté d’elles » - il manie la dérision jusqu’à organiser une tombola dont le prix, remporté par un épicier du quartier, n’est autre que le fameux Patrocle…